• Le cynisme glorieux.

     

    Ceux qui ont vu le reportage de France3 Picardie le 28 février, ne seront pas surpris. Ils se sont indignés du cynisme du propriétaire, ils ne seront donc pas étonnés de le voir persister dans sa posture à la Gabin, appuyé sur ses certitudes et son aplomb.

    Il est toujours d’une espèce supérieure aux « petites bourriques » suivant les termes employés à l’égard de Sylvie notre enquêtrice assermentée.

    Il a de quoi se glorifier, en effet, rappeler qu’il est déjà passé 5 fois devant les tribunaux, ce qui n’est pas à la portée du simple manant soucieux du civisme.

    Car on n’est pas assigné 5 fois au tribunal SANS RAISON !!!

    J’ignore qui était en charge les 5 fois précédentes …

    Je sais que le refuge n’en a été saisi que le 26/02/2013.

    C’est notre première fois et bien que les équidés ne soient pas dans nos attributions habituelles nous avons fait face. Alors qu’est-ce qui diffère cette fois des précédentes :

    1/ Les photos parlantes de Sylvie.

    2/ donc les preuves … les cadavres, les ossements,

    3/ Le Buzz médiatique, la presse, France3 Picardie, Facebook, notre blog, etc …

    4/ Le Constat d’huissier que nous avons fait faire

    5/ Les preuves incontestables, ces photos ont été jointes à un volumineux courrier en Recommandé avec Accusé de Réception à tous les ministères concernés, justice, agriculture, environnement, Bercy,  consommation, préfet, sous-préfet … et j’en passe, car il y en a tant…

    6/ il y a eu des contrôles ailleurs que dans le marais, ses  autres « domaines ».

    7/ Cette fois, nous avons les preuves que pendant quatre mois, nous avons fourni nourriture, acheté un bac pour les abreuver.

    Cette fois, c’est l’Etat qui se laisserait ridiculiser. Ce serait donner un signal dangereux à toute la filière en acceptant que toutes les règles soient bafouées par un autocrate.

    Ce serait dire à tous : Allez-y, profitez en bien, nos lois sont nulles et non avenues.

    C’est l’anarchie qui s’installerait.

    On vous rebat les oreilles de « traçabilité », mais ce n’est qu’un vain mot.

     

    Mangez vos lasagnes aux équidés et autres…

     

    Je le répète, cette fois le dossier a changé d’envergure et il faudra bien en tenir compte

     

    A noter :

    Le propriétaire n’est pas à un procès près.

    Il ne sait plus si c’est 4 ou 5 fois.

    Il ne connaît pas non plus son nombre de poneys, ni le nombre de cadavres ou de squelettes.

    Il traverse le temps dans le mépris absolu de ses concitoyens, de la justice, des lois…

     

    Sublime admirable inconscience !!! Un cas d’école !!!!

     

    E.L.

     

    Article du Courrier Picard du 17/07/13


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  • Poneys d’Epagne Epagnette,

     

    Du nouveau :

     

    A tous ceux qui nous ont fait confiance, à vous tous qui avez compris qu’il n’y a pas qu’à claquer dans les mains pour mettre les services à notre disposition.

    MERCI

     

    A tous les autres : les « ya qu’à » et les « Faut qu’on  et même les vrais à tous les ignares qui ne connaissent rien à l’organisation judiciaire, à nos lois, à nos administrations, je dis :

     

    La critique est aisée mais l’art est difficile ! Les chiens aboient (mais moins bêtement que ceux qui croient tout savoir, dans le petit pois qui leur tient lieu de cervelle), la caravane passe …

     

    Le propriétaire des poneys ne coulait donc pas des jours tranquilles pendant que nous, nous lisions en courriers, courriels, démarches multiples.

    Voyez ce qui est écrit : dès le 26 février, date de notre triste découverte où j’ai averti la DDPP, aussitôt, voyez dès le 26 février, et le 5 mars, les contrôles ont eu lieu immédiatement sur le marais et à son domicile.

    Voyez les différents chefs d’accusation, comme je l’ai dit au départ, le refuge n’est concerné que par la maltraitance sur animaux.

    Les autres chefs d’accusation, identification puce, etc … ne concernent que l’Etat. C’est l’Etat seul qui peut intervenir et condamner à des amendes ou autres peines.

     

    Les petites têtes auront du mal à comprendre cette subtilité. Je ne cherche pas à les convaincre, ils ne m’intéressent pas à faire pire que mieux.

     

    Voyez le nombre d’article du code qui étaient ces chefs d’accusation, on comprend tout de suite que les magistrats respectent ces lois et ne jugent pas ni ne condamnent sur leurs sentiments personnels, fort heureusement pour le respect des citoyens.

     

    La justice doit rester indépendante et ne jamais tomber dans les ressentiments personnels, sinon, pauvres de nous qui serions livrés à l’arbitraire. Ce serait la fin de la démocratie et des droits de l’homme.

     

    Pendant que les râleurs râlaient, que les critiqueurs critiquaient, voyez : tous les services s’activaient. Ce n’est pas leur rôle de publier leur action avant l’aboutissement.

     

    Pour les autres chefs d’accusation, puçage, modalités de l’élevage, je l’ai dit dès le départ et le répète : c’est le Ministère de l’agriculture et c’est une procédure administrative en parallèle.

     

    J’ai toujours dit qu’il y a 2 procédures distinctes, la notre pour les maltraitances animales et celle de l’état pour infraction aux règles de l’élevage.

     

    Le Ministère de l’agriculture nous a d’ailleurs précisé dès la mi juin à la suite de plusieurs de mes courriers en recommandé avec AR ainsi que Mme Delphine Batho à l’environnement. Le Ministère de l’agriculture nous a en effet répondu sur les différents points que nous avons soulevés.

     

                Il nous écrit dès début juin : qu’une procédure judiciaire était en cours, mais que le ministère de l’agriculture ne peut pas intervenir dans ce qui ressort des tribunaux.

     

                Il complète en nous informant qu’une action administrative a été engagée, avec mise en demeure du propriétaire,

     

                Qu’une inspection de contrôle a eu lieu en mai, et constaté l’identification en cours des poneys.

     

                Qu’au-delà du délai accordé une seconde procédure judiciaire sera engagée.

     

    QUI DIT MIEUX ? Je dis qu’on a bossé, qu’on a n’a jamais rien lâché, nous avons nourri, abreuvé les poneys, que nous n’avons eu aucune aide de qui que ce soit sur place à part Mr Legry, Mme Linda A. et Sylvie Darmon du Refuge de Buigny.

     

    Je tiens à préciser que Sylvie Darmon de notre Refuge est allée pendant 4 mois plusieurs fois par semaine dérouler les ballots de foin, mettre de l’eau dans le bac acheté par le Refuge, porter les carottes, surveiller l’état des poneys et poulains, qu’actuellement alors que beaucoup sont en vacances, elle y va encore toutes les semaines, qu’elle n’a jamais rien lâché, et moi Eliane Lecuyer je dis même que je n’arriverais jamais à suivre le rythme de ses interventions constamment sur la brèche par tous les temps. Je lui exprime à titre personnel et au nom de toute l’équipe du Refuge, notre gratitude, c’est une rude recrue, sans elle nous n’aurions pas pu faire ce que nous avons fait et je signale que ce n’était pas l’affaire du Refuge de prendre cette situation en main et que nous l’avons fait. Les équidés ne sont pas dans nos attributions, pour  nous  une seule chose compte, la compassion envers toutes les détresses, tout être vivant, nous avons notre conscience en paix et les donneurs de leçons nous les laissons pour ce qu’ils sont.

     

    Nous avons la preuve que rien n’a été négligé et j’ajoute que je suis surprise d’avoir déjà connaissance de la date d’audience, alors que je n’y comptais pas à la veille des vacances et si vite à la rentrée. Je savais qu’il n’y avait plus rien à entreprendre en juillet août.

     

    Je constate avec satisfaction que nous pouvons nous réjouir.

    Les gens sensés seront soulagés avec nous !!!

    Ouf !! y a plus qu’à ……

     

    De toute façon notre avocat est saisi de l’affaire depuis le 28/02/13.

     

    E.L.

     


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